Pour l’exposition « Le chemin de la plage », outre quelques gravures, Daniel Le Grand privilégie la technnique du monotype, créant une correspondance entre l’encre, l’eau et le sable. 

« La plage, les dunes sont entre terre et mer, ce n’est plus tout à fait la terre, ce n’est pas encore tout à fait la mer, d’où la correspondance entre l’encre, l’eau et le sable, les uns et less autres peuvent être indéterminés, flous, fluctuants et ce brouillage général permet d’exprimer le fugitif, l’instant, l’indécision du paysage et sa part de hasard. D’ailleurs il m’arrive de pulvériser de l’eau sur le zinc avant de passer au rouleau l’encre grasse, alors l’eau repousse l’encre, marée montante… marée descendante… et structure ddes brillances et autres reflets de la grève par exemple. En outre l’exécution doit être rapide car l’encre sèche vite, or la lumière aussi est éphémère… d’où une  improvisation sous tension, la pensée du chemin de la plage, des risques à prendre et une bonne dépense d’énergie, ce qui rend l’aventure plutôt excitante ! » Daniel Le Grand.